Ensemble clos par un mur d‘enceinte en latérite de 5 m de haut doublé à l‘extérieur par une douve et par un deuxième mur d‘enceinte en latérite. Ce dernier, plus récent, se confond, au Sud avec le mur d‘enceinte du Baphuon et à l‘Est avec le soubassement de la face Ouest de la Terrasse des éléphants. Le mur interne est interrompu au Nord et au Sud par quatre pavillons d‘entrée en grès, à simple passage. Ils sont disposés de manière symétrique par rapport à l‘axe Est-Ouest. La face Est de l‘enceinte présente un décrochement occupé par un vaste pavillon d‘entrée à triple passage en grès. Sa partie centrale est surmontée d‘une tour tandis que les parties latérales sont voûtées en brique. Ces cinq pavillons possèdent chacun deux fenêtres ouvertes vers l‘intérieur et deux fausses fenêtres sur leurs faces extérieures



L‘intérieur du Palais royal, vaste rectangle 600 x 250 m orienté Est-Ouest, est occupé, dans sa partie centrale, par une pyramide, le Phimeanakas, présenté séparément (N° de site 1711), par plusieurs édifices et par des bassins. 



On trouve en particulier 



A. Au Nord-Ouest : 

a - Un bassin (50 x 25 m) aux gradins en latérite.

b - Une petite terrasse dont le soubassement en grès est décoré de bas-reliefs et surmonté d‘une frise de Hamsa.



B. Au Nord de la partie centrale :

Un grand bassin (125 x 45 m) parementé en grès dont les faces Est, Ouest et Sud sont décorées de bas-reliefs.



C. Au Nord-Est :

Un bassin (40 x 20 m) parementé en grès dont les faces Ouest et Sud sont décorées de bas-reliefs.



D. Au Sud-Est : 

a. Une terrasse cruciforme en grès dont les encorbellements reposent sur des colonnes cylindriques.

b. Quatre pavillons en latérite et en grès ouverts à l‘Ouest.



E. Dans l‘angle Sud-Est :

a. Un édifice en grès ouvert à l‘Est et à l‘Ouest avec trois fausses fenêtres au Nord et au Sud.

b. Plus au Sud, un édifice en grès plus petit.



F. Dans la partie Ouest, quatre autres bassins sont visibles, dont deux parementés en latérite.





Lieu de provenance des inscriptions enregistrées sous les numéros K. 292 et K. 1035.



Relecture par J. Renouard, 2013.